Toutes ces années envolées...

Invité

De retour chez moi, dans mon petit cottage à la lisière de Port Angeles. Cela fait plusieurs jours, maintenant, que je ne suis pas revenue dans mon réconfortant chez moi et il me manquait. Lentement et avec peu d'envie, je faisais mes valises. Je me préparais à partir pour aller habiter chez les Springs. Malya avait été vraiment gentille et très vite, elle était tombée dans ma confiance. Cependant, cette gentille dame m'avait dit qu'il y aurait d'autre personnes dans cette grande villa. Et, malheureusement, je doutes quelque peu de mes aptitudes à vivre en communauté.

Depuis ma tendre enfance, j'ai toujours appris à ne compter que sur moi-même. Mais maintenant, je devais en plus vivre aux côtés de gens dont je ne connaissais rien. Apprendrais-je un jour à baisser mes défenses? Est-ce que quelqu'un réussira à me toucher sans être propulser à un mètre de notre endroit initial? J'ai bien peur de rester seule toute ma vie. Mis à part Malya et le garçon dont je m'étais entichée, personne ne m'avait jamais touchée. Malya, ce garçon, et mon père.

En me remémorant cette nuit-là, une vague énorme de colère et de honte m'emplit. J'ai toujours juré, sur le corps de ma défunte mère, que lorsque je reverrai cette homme, l'un de nous mourra. Et j'ai la ferme intention de rester en vie. Parlant de vivre, pendant tout ce temps où je vivrai dans la villa des Springs, je devrai aller au cégep, comme les jeunes normaux. Moi qui détestait l'école, je devrai encore et encore à jamais aller à l'école. Quoi que le fait que j'aille dix-sept ans m'aide un peu sur le fait qu'avant d'être majeur on peut se trouver du travail.

Il faudra que je demandes à Malya si je peux garder la boucherie. Elle pourrait nous aider à nous rationner si la chasse nous est interdite. En bouclant la dernière attache de ma petite valise, je regardai tout autour. Ce minuscule cottage qui m'avait accueillie lorsque je n'avais que seize ans et qui avait été mon seul refuge dans des périodes sombres. Je m'assoya sur le canapé et regardai les déménageurs emporter les seuls vestiges d'une vie parfaite.

Non, ma vie parfaite ne faisait que commencer. À présent, j'avais une famille et je réapprendrai à vivre...
Je serrai sur mon coeur un polochon tout en étouffant un sanglot...

Invité

Je me mordais les lèvres depuis au moins dix longues minutes. Évidemment ça ne leurs faisait rien à elles, mais moi je sentais une angoisse étrange qui montait dans ma gorge me pousser à toute sorte de geste tout à fait humain. Et déplaisant. Mes crocs finirait par avoir raison de cette fine couche de peau rosée pourtant aussi dur que du diamant. Je me concentrais donc pour cessé ce tic. Mais c'était loin d'être gagné. J'avais bien d'autre chose sur lesquels me concentré.

Je venais d'arriver à Port Angeles. J'avais eu vent des nouvelles de Malya mais ma visite ici était une initiative de mon cru. Elle n'était pas un vampire. Elle non plus. Il n'y avait pas d'autre options. Si elle était à présent des nôtres, mais qu'elle n'était pas vampire, c'est qu'elle en était la moitié. Une hybride. Comme moi. Je soufflais enfin. Cette pensée m'enlevais le poids d'un monde lourd et compliqué, si déchirant que je ne comprenais qu'à peine. Je n'étais pas la seule erreur de la nature de ce monde. Et si justement nous étions deux, et bien peut-être n'était-ce pas si erronée comme existance.

Je soupirais d'aise quand j'arrivais devant ce petit cottage. Il ressemblait étrangement à ceux qui peuplait les chemins sinuant la push. Il y avait un nombre respectable de personne à l'interieur qui sortait ainsi meubles et boîte pour les amener je ne sais où. Mais dans toute ces odeurs, je n'en retins qu'une. Forte et douce, je sentais la chaleur qu'elle émanait et entendais les battements de son coeur. J'avais vu juste. Alors en lâchant enfin mes lèvres je montais sur le porche et profitait de la sortie de deux déménageurs pour me glisser dans la maison.

Elle était assise sur un sofa dans ce qui semblait être une petite sale de séjour en train de se faire vidée. Un polochon serré contre sa poitrine je sentais dans l'air son chagrin palpable. Je m'approchais alors du cadre de la porte et me montrait doucement. Je toquais déliquatement le bois en bordure et attendais d'avoir son attention pour ensuite lui servire un sourire un peu timide.

-Salut. Je suis Kathlynn. Ta futur soeur pour un bon moment encore...

Sans bouger je continuais à la regarder. Si elle le voulait bien je resterais. Sinon partir ne me dérangerais pas. Seulement je sentais qu'il était de mon devoir de nouer avec cette fille qui était après tout, de la même race que moi. Et j'avais le sentiment que je n'allais pas en recroiser de sitôt. Et puis de toute façon nous alions vivre ensemble pour encore un bon bout de chemin alors aussi bien la rencontré dès l'instant...

Invité

Je sursautai légèrement lorsqu'une élégante jeune femme fit son apparition dans l'entrée de mon ancien chez-moi. Elle se présentais comme Kathlynn, ma nouvelle soeur adoptive d'un foyer nouveau. J'essayai de voir les reflets immortels que prenaient sa peau, ou encore qu'est-ce qui la différenciait des autres vampires de ma nouvelle famille. Et, je trouvai bientôt ce qui la rendait unique.
Cette jeune femme, de qu'elle famille provenait-elle vraiment? Je n'en avais aucune idée. Mais, c'est ce tout petit mouvement, ce bruit infime et furtif qui rendait chaque être humain si spécial et vivant, qui m'ouvrit certaines possibilités que je croyais évincées à jamais.
Le coeur de cette femme battait. Il battait en sa poitrine et son sang chaud circulait au travers ce corps parfait volé aux vampires.
Mais, malgré toute cette proximité de la race de cette femme à la mienne, le plus surprenant, c'est ce qu'elle avait en elle. Cette toute petite chose qui, un jour, pourra peut-être ressembler à quelque chose de normal, comme l'être humain.
C'était beau de voir que quelque chose d'aussi peu naturel comme nous pourrait peut-être enfin donner naissance à un bambin pimpant de santé. Cela redonnait espoir. Émue, je me levai vers elle et souris.

-Et moi, Kelly. Tu...tu...attends un enfant?

Je levai un regard vers elle, me souciant que l'enfant soit comme nous, erreur parmi tant d'autres. Je me demandais qui était le père, l'heureux ou le malheureux, qui avait épousé cette jeune femme et qui était le géniteur de cet enfant

Invité

J'avais peine à croire que nous étions aussi semblable. Même âge, même race, même corps mi-humain mi-vampire. Un coeur aussi, pompant à rythme d'Homme, dans notre corps chauffé de sang, mais une peau dure comme la pierre et des sens accrus par le venin en nos veines. Jamais je n'avais eu la chance de rencontrer une hybride à mon titre. Semblait-il qu'il y avait vampires moins cruels que d'autres, et que seulement une infime minorité avait l'indécence d'ainsi engendrer des créatures non classifier. Des erreurs d'une nature déjà surnaturel.

Malgré tout, l'écart nous séparant, moi et elle, semblait encore plus grand que les ressemblances qui nous liaient. Elle paraissait jeune et rebelle, seule chez elle depuis des lustres, pourtant, elle devait certainement porter en mémoire plus de décennies que moi, qui n'avait vu le jour qu'il n'y avait pas si longtemps. En comparaison bien sûr. Il me semblait difficile de croire, qu'elle, plus vielle, pourtant plus jeune, vivait toujours ainsi seule, barricadée chez elle à vivre de son commerce loin de ses géniteurs depuis déjà bien longtemps, alors que moi, arrivée ici depuis qu'à peine un mois, ayant famille, fiancé et enfant n'avais pas plus que le tiers de son âge véritable.

Il m'était facilement imaginable que sa propre enfance n'avait pas du être plus juste et vraisemblable que la mienne, quand un père laisse mourir sa femme pour ne recueillir que le fruit de leur union pour en faire une race soit disante supérieur. Une erreurs d'une nature déjà surnaturel. J'ignorais tout de son passé et du pourquoi elle s'était, elle aussi retrouvé seule ici, à Forks, comme moi. De toute façon à présent nous étions soeurs, et nous vivrions ensemble pour encore peut-être plus longtemps que je ne le croyais.

En effet, moi qui prévoyait ne rester dans ce grand pays avec cette famille qu'était les springs pour le temps d'études avancées, maintenant engagée à vivre et porteuse de l'enfant de mon futur j'aurai eu tord de croire vouloir partir ensuite.

-Oui, j'ignore pour quand et pourquoi, mais après notre race à nous, je crois que nous n'avons plus à craindre les métis. C'est le temps qui nous le dira, Kelly.

J'envoyais de nouveau un large sourire à celle-ci avant d'entrer dans la pièce réellement et de faire le tour du canapé où elle s'était assise, un polochon en main, et de me posé sur l'accoudoir opposé à celui sur lequel elle s'était apuyée. Les déménageurs continuaient à trainer meubles et boîtes à l'extérieur de la maison sans sembler porter attention à notre conversation.

-Dit, tu veux un coup de main pour le déménagement ?!

Invité

Je souris à la jeune femme, contente d'enfin trouver quelqu'un qui me ressemblait, défauts et qualités inclus. Cependant, je ne compris pas trop sa première phrase prononcée; «Oui, j'ignore quand et pourquoi, mais après notre race à nous, je crois que nous n'avons plus à craindre les métis.» Qu'est-ce que cela signifiait? Le père de son enfant était-il un vampire, lui aussi? Et si c'était le cas, quel genre de gosse ma nouvelle soeur mettrait-elle au monde? Je la regardai, profondément désolée pour son corps parfait jusqu'à présent, qui sera sûrement gâché par l'arrivée imminente d'un petit monstre, ou simplement d'un cadeau du ciel.

Je me poussai légèrement du divan, les déménageurs amenant peu-à-peu lampes, tables et finissant la chambre à coucher. Je n'avais pas beaucoup de meubles, ni même beaucoup de vêtements, puisque je préférais économiser en gros plutôt que d'acheter quelques babioles inutiles ça et là. Donc, c'est en voyant un déménageurs avec un collier de fleur au cou que j'éclatai d'un rire cristallin, me rappelant bien l'activité "Haloa" dans la petite ville de Forks, il y a quelques années.

Les quelques rares trucs que j'avais possédé dans ma vie se trouvaient dans une petite boîte, cachée habilement au fond du camion, ou simplement sur le côté. Je ne savais pas trop, puisque j'étais une fille. Rapport? Et bien, les déménageurs, en grands macho qu'ils étaient, avaient refusés que je prenne pars au trimbalage de ma propre maison. Donc, on m'avait assise sur le sofa et laissée une dernière fois à moi-même dans cet appartement qui ferait plaisir à quelqu'un d'autre, à présent.

Cependant, lorsque cette Kathleen me proposa son aide pour aider à déplacer quelques meubles, ce fut moi, cette fois, qui fut catégorique. En secouant la tête énergiquement de droite à gauche, je pris le bras de ma nouvelle soeur, appréciant pour l'une des premières fois la chaleur qu'un être dégageait et l'assied tranquillement sur le divan fleuri. Certes, je le laissais ici, trop laid pour le mobilier distingué de la villa des Springs, ma nouvelle famille, mais il avait toujours été très confortable et nombre de fois, il avait cueillit mes larmes lors des films d'horreur ainsi que mes croustilles lors des téléromans.

-Non, non, non, Kath! Si je n'ai pas le droit, il n'est absolument pas question qu'une femme enceinte déménage plus que moi!

Je fis un clin d'oeil à la jeune mère et lui tirai la langue. Cependant, j'étais un peu attristée de ne pas voir Malya à ma porte, souhaitant aussi m'aider. Bon, tant pis! Elle devait avoir autre chose à faire. Je m'assied aux côtés de l'hybride, souriant à la petite pièce orangée, légèrement éclairée par le coucher de soleil. La nuit approchait et l'heure de mon dernier adieu aussi. Tous les meubles m'avaient été rachetés par un antiquaire, me rapportant de quoi payer ma pension chez les Springs pour au moins trois mois. Mais, je doutais fort que j'en avais besoin, malgré l'absence de personne tenant un emploi chez ma nouvelle famille.

«Ça en fera au moins une!» me dis-je en songeant à la boucherie que je conservais, malgré tout...

Invité

Je laissais échapper un léger soupir que j'accompagnais aussitôt d'un grand éclat de rire. Encore une qui ne voulait point que je bouge le petit doigt. C'était un peu exagéré selon moi, même si tout le monde autour semblait réagir ainsi en ma présence je ne voyais pas grand changement entre mon énergie d'à présent et celle d'avant. Même force physique, juste au-dessus de celle des humains, juste au-dessous de celle des vampires.

Il m'était toujours compréhensible que pour mes soeurs et ma mère vampires je puisse paraître toujours plus faible qu'elles, toujours un peu plus dans le besoin qu'elles, ce qui n'était pas totalement faux. Seulement, pour Kelly, c'était invraisemblable. Nous avions le même corps, les mêmes capacités. Et même si ces déménageurs semblaient bien fiers de leur muscles énormes et grossiers, ils n'étaient certes pas plus fort que moi ou elle.

Mais mon corps s'amaigrissait de jour en jour, et il n'y avait plus que la bosse de mon ventre qui croissait toujours. Il me fallait avouer que je ne devais pas avoir l'air en pleine forme, courbes pleine, peau sur les os, et Kelly n'était certainement pas la première à me faire la remarque question capacités affaiblies...

-J'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça... !

Je tirais la langue à mon tour et renvoyais son sourire à Kelly. J'avais en effet déjà compris que selon certain sembait-il, une femme enceinte ne travaillait pas. Mais je n'avais pas grand chose à prendre en compte dans ces propos, et à peine l'eux-je penser que je me levais et m'approchais d'un tas de boîte entreposées qu'on avait disposé là en attendant qu'on les sorte de la maison. J'en empoignais une et me tournais vers Kelly.

-Mais peu importe je suis ici pour t'aider alors c'est ce que je compte faire !

Invité

Ma nouvelle soeur devait certes être en pleine forme, mais, limage d'une femme enceinte, qui n'avait bien sûr que la peau sur les os, portant une lourde boîte contenant...mes articles de cuisine, selon le CUISINE écrit en gros. Encore une boîte qui serait donnée au comptoir familial. Pour en revenir à la jeune femme qui était devant moi, les hommes en bas se demanderaient fortement ce qui clochait s'ils la voyaient ainsi, toute droite, légère rondeur au ventre, tenant une boîte classifiée lourde. Je plongeai mon regard dans celui de Kath et encore une fois, secouai la tête négativement.

-Les Hommes serait troublés de te voir, chétive et enceinte, porter une boîte qu'eux transporte au trépied.

D'un geste de la tête, je désignai le chariot bleuâtre accoté sur le mur vide d'en face, n'attendant que de servir à emporter mes boîtes loin d'ici. Tranquillement, je me levai, approchai de la nouvelle maman et lui pris la boîte des mains, l'emportant docilement jusqu'à la structure désignée à nous aider. J'y mis le carton de cuisine et revins les bras vides vers l'hybride. Je souriais, mais au fond de moi, la perte de mon logis m'affectait, puisque dans toute ma jeunesse, c'était le seul endroit où je me sentais réellement en sécurité.

Un déménageur vint prendre les dernières boîtes et les emmena dans le douze pieds. Alors, il ne resta que le vieux divan en macramé et la lumière orangée du coucher de soleil baignant mes fenêtres. Les déménageurs vinrent me voir, à savoir si j'étais enfin prête à mettre les voiles. Je fis un léger signe que non, mais me levai tout de même. Je leur donnai l'adresse où il devaient mener mes objets, ayant déjà reçu l'argent de l'antiquaire. Puis, dans un sourire, mais surtout après avoir eut un bon pourboire, ils prirent la route, ainsi que mes meubles.

Moi, je restais là, en plein milieu d'un appartement vide, sauf bien sûr le vieux et laid divan. Quelques minutes et ça serait fait. Je me disais simplement d'attendre les nouveaux locataires, pour leur dire de chérir mon petit bébé. Les minutes passèrent et je restais là, silencieuse. Le seul son qui me parvenait était le lointain bruit de la circulation à cette heure de pointe. C'est ainsi que je me dis qu'ils arriveraient tard. Je m'assied au milieu du salon les jambes ramenées sous moi. Je me retournai vers Kath, une légère pointe de chagrin dans l'âme.

-Ça été ma seule véritable maison. Lorsque...papa est mort, j'ai dû travailler et recueillir assez d'argent pour vivre ici. Je lui suis redevable.

Bon, d'accord, mon père n'est pas réellement mort, mais, je considérais cet imbécile comme mort, puisque c'est ce qu'il va être lorsqu'il va croiser mon chemin. Mais, pour ajouter une touche joyeuse à mes pensées, je réfléchissais à tous les bons moments que j'avais passé ici; les films, les petites fêtes en solo, ainsi que les nombreuses fois où ma vieille stéréo avait fait branlé les murs, simplement pour cacher ma voix médiocre. À ce souvenir, je souris légèrement, me disant que tout allait changer chez les Springs...

Invité

Il était si facile de lire dans ces yeux la tristesse qui lui imbibait le coeur d'un étaux imparable. Elle quittait le chez soi qui l'avait vu grandir depuis de maintes années certes. Je n'avais guère d'idées de ce qui s'était passé dans sa vie, dans son enfance, pour qu'aujourd'Hui ainsi elle se refuse de quitter avec la joie aux lèvres sa maison, mais je pouvais être convaincu que, par principes, les hybrides n'avaient guère de très bonne relation familiale.

Il m'était pourtant dur de comprendre pourquoi elle ne voulait pas quitter ses souvenirs. Moi, j'avais tant donné pour fuir mon passé et pour tenter à tous les prix de l'oublier. Les horreurs que m'avaient fait subir mon géniteur et toutes les imbécilités qu'il avait tenté de me rentrer dans le crâne n'était à présent que de lointaines pensées qui ne referaient jamais plus surface. Kelly pourtant semblait attaché à tout ce qui lui rappelait sa vie. Je ne comprenais pas.

Elle me prenait alors la boîte des mains, et à bien y penser, elle avait raison de le faire. Je n'avais jamais été habitué à la subtilité dont devaient faire preuve les mythes d'ici. De là où je venais il m'était parfaitement permis de faire preuve de mes dons et de mes capacité nettement supérieur à celles des habitants, sans qu'on aille à s'en rendre compte. Qui saurait qu'une petite hybride montrait les crocs à d'inocente travailleuse parce que son père voulait savoir à quel point elle pouvait être menaçante ? Clairement personne. Ici pourtant c'était tout à fait le contraire et il m'était parfois difficile de m'en souvenir.

Puis, même si j'avais derrière mon aspect de femme frêle, maigre et enceinte, un orgeuil de femme forte, je devais baisser les armes devant les arguments de mes proches, comme quoi tout n'était pas à ma porté pour le moment. Déjà que, étant hybride, je n'avais qu'à peine la moitiée des capacités normale d'un vampire, j'étais en position de faiblesse depuis quelques semaines déjà et pour encore un moment. Kelly avait donc peut-être raison de vouloir me voir assise plutôt que travaillante.

Je lui souriais. Elle était là, debout au milieu de la pièce et regardait avec une nostalgie, une mélancolie, palpable. J'étais triste pour elle, mais j'étais si heureuse qu'elle se joigne à nous. Quand j'avais rencontré Malya, les Springs ne portaient en leur sein que deux membres, moi exclus, et voilà que l'un deux nous avait quitté depuis un moment déjà. Malya et moi avions été les seules représentantes végétarienne de la région pendant un moment, et voilà que Kelly était plus que bienvenue parmis nous.

Mais elle ne voualait pas laisser sa maison. Elle l'avait gagnée, elle l'avait travaillée, elle avait du y laisser maintes et maintes traces de son long passage ici. Je comprenais qu'elle veuille rester, mais seule ici depuis si longtemps, elle ne pouvait continuer ainsi. Enfin, pas de mon point de vue. Moi-même je n'avais guère cotoyé de gens durant mon enfance et le début de mon Éternité, et cela me manquait atrocement. Aujourd'hui il me semblait connaître autant de personnes que jamais je n'aurais imaginé pouvoir connaître en même temps. Je ne voulais pas laisser cette fille, pareille à moi, encore plus seule que je ne l'étais, ici.

-Ne t'inquiète pas Kelly. À partir de maintenant tu en auras eu deux, de véritables maison.

[ADMIN : Du nouveau avec ce RP ?
Jusqu'au 30 Aout pour poster une suite !
Si le sujet reste inactif, il sera fermé. ]